Mon âme se déchaine
Elle se perd dans le vide
Un vide plein de péchés
Que mon corps a créé
Encore se crée
Un impossible but
Vers lequel s’avance
Ma pitoyable vie
Une vie d’amertumes
Engendrée
Par la mort de mes rêves
Je n’ai cesse de les rêver possibles
Plus le temps passe
Et plus je deviens fou
Au bord de la décrépitude
Je me rajeunis de l’intérieur
Est-ce un mal ?
De vouloir me satisfaire
Le plus exhaustivement possible En amour et en amitié
Mon cœur désire tant
Mais en reçoit peu
De la vie dépendent
Les raisons pour être heureux
Tantôt je brule de passions
Tantôt mes envies se meurent
À l’idée de vivre éternellement
Là où demeure Lucifer
Allandy, l’érudit du temps