Toi dont le cœur bat fort
Quand s’opère le déboisement
En quelques jours s’est envolé
L’un de tes deux poumons
Tu as mis en pleurs
Bien plus que de monde
Cet incendie, en un laps de temps,
A causé de lourdes pertes
Tu as brulé l’espérance de vie
De quasiment tous les terriens
À Dieu ne plaise
Que l’on soit à court d’oxygène
Est questionné le reboisement
De ton emplacement
La nature, en dépit de ses sorts,
A pris un gros coup
Reste à prendre une décision :
Reboiser pour mieux respirer
Allandy, l’érudit du temps